Les batailles juridiques en cours entourant le dirigeant de Binance, Tigran Gambaryan, ont été éclipsées par son état de santé préoccupant, alors que les autorités pénitentiaires nigérianes ont révélé qu'il est 'très malade'. Cette révélation a de nouveau reporté son procès, ce qui a provoqué des alarmes initialement émises par son épouse il y a deux mois concernant son rapide déclin de santé depuis sa détention en avril.
Le procès de Gambaryan, impliqué dans une importante affaire de blanchiment d'argent, a été de nouveau reporté au 25 octobre après son incapacité à comparaître au tribunal en raison de sa mauvaise santé. Initialement prévu pour le 18 octobre, le tribunal n'a pas pu procéder. Gambaryan, un citoyen américain, n'a pas pu assister en raison de son état médical, ce qui a incité le juge Emeka Nwite à retarder les procédures, permettant le temps nécessaire à une intervention médicale appropriée.
Le juge Nwite a ordonné que Gambaryan soit transféré à l'hôpital, lui permettant jusqu'à deux semaines de traitement sous surveillance de sécurité stricte. Accusé dans une affaire présumée de blanchiment d'argent de 35 millions de dollars, Gambaryan est détenu par les autorités nigérianes depuis février.
Gambaryan a combattu des maladies, y compris le paludisme et de fortes douleurs dorsales. Son épouse Yuki a exprimé ses inquiétudes en août, soulignant sa santé déclinante depuis le début de sa détention en avril. Elle a averti que son état en déclin pourrait causer des dommages permanents, affectant notamment sa mobilité. Malgré ses appels pour sa libération temporaire afin d'éviter une nouvelle détérioration de la santé, le tribunal a rejeté la demande de libération sous caution de Gambaryan. Le refus était fondé sur un manque de preuves que le service correctionnel nigérian ne pourrait pas gérer ses besoins médicaux efficacement.
Le refus du tribunal d'accorder une libération sous caution pour traitement médical a laissé l'épouse de Gambaryan incrédule. Un porte-parole de Binance a exprimé son mécontentement face à la décision, accusant les autorités nigérianes de détenir Gambaryan illégalement depuis plus de 220 jours. À travers les canaux de médias sociaux, Binance a exigé sa libération immédiate en raison de sa situation de santé critique.
Compliquant davantage l'affaire, le PDG de Binance, Richard Teng, a accusé les autorités nigérianes de rechercher la conformité à un accord "secret" comme moyen de résoudre les complications juridiques auxquelles elles font face. Les fonctionnaires nigérians ont toutefois nié ces allégations, les rejetant comme une tactique de diversion par la plateforme d'échange de cryptomonnaies.
L'évolution de la situation met en lumière les problèmes des systèmes de détention nigérians et l'interaction plus large des affaires internationales et de l'éthique juridique. Le résultat de l'affaire de Gambaryan pourrait avoir des implications significatives pour les pratiques commerciales transfrontalières et le traitement des ressortissants étrangers en détention.
Les dynamiques complexes entre la responsabilité d'entreprise et la conformité légale sont examinées de près au milieu du procès en cours de Gambaryan et de sa santé déclinante. Les communautés d'investissement et des cryptomonnaies suivent de près, conscientes des répercussions potentielles sur la réputation de l'industrie.