Ethereum co-fondateur Vitalik Buterin a abordé les inquiétudes concernant le potentiel glissement du réseau vers la centralisation. Ses commentaires viennent en réponse aux critiques récentes de Doug Colkitt, fondateur d'Ambient Finance. Buterin intervient pour protéger le réseau qu'il a contribué à créer, mais il apporte également un discours très frais, voire inattendu.
Buterin a souligné la nécessité de réduire l'exigence actuelle de 32 ETH pour le staking. Ce montant équivaut actuellement à environ 111 000 $. "Chaque sondage que je fais confirme la même chose : la première chose pour rendre le staking domestique plus accessible est de réduire l'exigence de 32 ETH," a déclaré Buterin.
La position du co-fondateur d'Ethereum est basée sur les retours constants de la communauté. Elle met en évidence l'importance de réduire les barrières financières pour rendre le staking plus accessible, simplement parce que les gens pensent que les niveaux pour entrer dans le staking ETH sont beaucoup trop élevés pour un utilisateur moyen.
Colkitt, cependant, s'oppose à la dépendance aux centres de données pour Ethereum. Il pense que les protocoles incapables de fonctionner sur du matériel grand public risquent de perdre leur résistance à la censure. Colkitt appelle à une approche rigoureuse d'ingénierie pour le staking domestique.
"Si Ethereum veut être un réseau de staking domestique, il doit être aussi rigoureusement axé sur l'ingénierie que les chaînes à haut débit comme Solana," a affirmé Colkitt. Il plaide pour des accords de niveau de service stricts pour les stakers domestiques typiques.
Buterin a évoqué des solutions comme la gestion des ensembles de validateurs Orbit et Solo Staking Friendly (SSF). Ces innovations visent à simplifier le processus de staking pour les plus petits participants.
Le co-fondateur d'Ethereum a également exprimé son optimisme pour "l'hyper-agrégation". Ce concept implique l'agrégation de jusqu'à 1 million de signatures en un créneau de 12 secondes. Il est conçu pour être résistant aux ordinateurs quantiques.
Cependant, Buterin a reconnu que le développement complet de cette technologie prendra du temps. Il nécessite une considération prudente des risques associés.