Ferrari s'apprête à étendre son option de paiement en crypto-monnaie aux concessions européennes. Le constructeur automobile de luxe italien vise à lancer ce service d'ici la fin du mois.
La société prévoit d'offrir des paiements en crypto-monnaies dans davantage de concessions internationales d'ici la fin de 2024. Cette expansion ciblera les pays où les monnaies numériques sont légales.
Ferrari a lancé les paiements en crypto aux États-Unis l'année dernière. L'initiative s'est avérée fructueuse.
La décision intervient alors que les clients fortunés montrent un intérêt croissant pour l'utilisation des monnaies numériques pour des achats de grande envergure. C'est une évidence pour nous, a déclaré un porte-parole de l'entreprise.
Ferrari voit cela comme une étape naturelle. Ils veulent aider les concessionnaires à répondre aux besoins changeants des clients.
De nombreuses entreprises de premier plan sont encore méfiantes à l'égard des crypto-monnaies en raison de leur volatilité. Ferrari, toutefois, avance à grands pas.
La plupart des concessionnaires européens ont déjà adopté le nouveau système de paiement. D'autres sont en train de le faire.
Ferrari reconnaît des défis comme une réglementation inégale et une consommation d'énergie élevée. Mais cela ne les dissuade pas.
Les pays avec des règles strictes sur les crypto-monnaies, comme la Chine, ne feront pas partie de ce déploiement. Pas de surprise là-bas.
Pour son lancement aux États-Unis, Ferrari s'est associé à BitPay. Ce processeur de paiements en crypto traite les transactions en Bitcoin, Ethereum et USDC.
BitPay convertit les crypto-monnaies en monnaie traditionnelle immédiatement. Cela protège les concessionnaires des fluctuations de prix et épargne aux clients des frais supplémentaires.
Ferrari n'a pas révélé s'ils utiliseront d'autres processeurs de paiement en Europe.
Alors que le marché des crypto-monnaies se remet de son plongeon de 2022, plus d'entreprises montent à bord.
Le géant fintech Stripe est récemment revenu aux paiements en crypto après une pause de six ans. Ils avaient initialement testé le Bitcoin en 2014 mais avaient abandonné en 2018.
D'autres entreprises de paiement s'y mettent également. La société singapourienne Triple-A prévoit d'ajouter le stablecoin de PayPal à ses jetons supportés d'ici juin.
Pendant ce temps, l'application de paiements en Bitcoin Strike vient de s'installer au Royaume-Uni. La scène des paiements en crypto s'échauffe et Ferrari ne compte pas rester en arrière.