Les autorités fiscales indiennes ont lâché une bombe sur Binance. Le géant de la cryptographie fait face à la somme colossale de 86 millions de dollars pour des impôts impayés.
La Direction Générale du Renseignement Fiscal sur les Biens et Services (DGGI) est à l'origine de cette demande massive. Elle cible Binance dans le cadre du régime de la taxe sur les biens et services (GST).
Binance n'est pas seul dans ce pétrin. D'autres bourses de cryptomonnaies offshore sont également dans le collimateur. Elles ont toutes été interdites en Inde plus tôt cette année pour ne pas respecter les règles.
Mais voici le hic : Binance veut revenir. En avril, ils ont déclaré qu'ils paieraient pour redémarrer les opérations en Inde.
Une source locale a révélé l'information au Times of India. Ils ont dit, "Binance aurait gagné au moins 4 000 crore INR grâce aux frais de transaction facturés aux clients indiens. Une enquête détaillée a révélé que les gains de ces frais étaient crédités sur le compte d'une société du groupe Binance — Nest Services Limited — basée aux Seychelles."
Cette demande d'impôt est une première pour l'Inde. Aucune bourse de cryptomonnaies n'a jamais fait face à une telle facture auparavant.
Les autorités indiennes ont essayé de joindre Binance par e-mail. Elles ont envoyé des avis aux bureaux situés aux Seychelles, aux îles Caïmans et en Suisse. Binance les a d'abord ignorées mais a ensuite engagé un avocat local pour régler la situation.
Les règles fiscales indiennes sur les cryptomonnaies ne sont pas une plaisanterie. Il y a une taxe de 1 % sur chaque transaction et une taxe de 30 % sur les bénéfices. Les échanges locaux comme WazirX et CoinDCX respectent les règles, mais les plateformes offshore ont été négligentes.
Binance pensait pouvoir s'en sortir avec une amende de 2 millions de dollars. Ils se sont bien trompés. La demande de 86 millions de dollars vise à récupérer les frais des utilisateurs indiens.
L'Inde ne plaisante pas. Ils utilisent ces taxes pour prévenir le blanchiment d'argent. D'autres bourses étrangères comme Huobi, Kraken et KuCoin pourraient être les prochaines à subir un traitement similaire.
Ce n'est pas le seul casse-tête fiscal de Binance. Ils mènent des batailles similaires dans d'autres pays, notamment au Nigeria.
C'est une situation difficile pour Binance. Payer ou rester exclu de l'un des plus grands marchés du monde. Le monde des cryptomonnaies observe pour voir ce qui va se passer ensuite.