Les autorités fiscales de la Nouvelle-Zélande ont identifié plus de 200 000 citoyens qui n'ont pas déclaré de revenus en cryptomonnaie. Ils sont maintenant en difficulté. Le Département des impôts (IRD) rappelle aux investisseurs que les actifs virtuels sont imposables. Il prévoit d'intensifier les efforts pour suivre la non-divulgation des gains des actifs numériques. L'IRD cible les contribuables qui traitent activement des cryptomonnaies sans déclarer leurs revenus. Pour rappel, en 2020, la Nouvelle-Zélande a mis à jour ses directives sur les actifs numériques, et les cryptomonnaies sont désormais traitées comme des biens à des fins fiscales. Si vous réalisez des bénéfices avec vos investissements en crypto, l'État souhaite obtenir sa part. Les nouvelles règles rendent les actifs numériques et les revenus de minage imposables sous certaines conditions. L'IRD a identifié 227 000 utilisateurs uniques de crypto en Nouvelle-Zélande. Ces utilisateurs ont effectué plus de 7 millions de transactions, selon les derniers rapports. La valeur totale de ces transactions est estimée à 7,8 milliards NZD (environ 4,77 milliards de dollars). Une analyse détaillée de ces données a aidé l'IRD à identifier les contribuables non conformes et ceux détenant des fonds importants, ainsi que bien sûr, ceux qui profitent sans partager avec les autorités, intentionnellement ou non. Trevor Jeffries, un porte-parole de l'IRD, a commenté la situation. "Les valeurs des cryptoactifs ont atteint de nouveaux sommets", a-t-il déclaré. "Il est maintenant temps pour les gens de penser sérieusement aux impôts sur leurs activités en cryptoactifs." Jeffries a exhorté les investisseurs à considérer leurs obligations fiscales. Il a souligné les risques liés à la non-déclaration de toutes les activités imposables. L'IRD a fourni des directives détaillées sur les impôts cryptographiques. L'année dernière, le département a informé les clients à haut risque. Il leur a permis de résoudre les problèmes de non-conformité avant de faire face à un audit. L'IRD a maintenant envoyé une nouvelle série de lettres aux investisseurs en crypto non conformes. Jeffries a affirmé que l'IRD intensifie ses activités de conformité. "Nous avons les outils et les capacités d'analyse pour identifier et exposer les activités en cryptoactifs", a-t-il averti. L'IRD collabore avec des échanges nationaux et étrangers pour recueillir des informations sur les investisseurs en crypto. Il travaille également avec d'autres juridictions fiscales pour obtenir des données sur les transactions en dehors de la Nouvelle-Zélande. En termes simples, les autorités veulent en savoir plus sur la vie cryptographique des néo-zélandais en ligne. Les réglementations cryptographiques de la Nouvelle-Zélande restent largement sous-développées. Cependant, le ministre du Commerce, Andrew Bayly, suggère une approche plus proactive.

Une étude récente révèle un changement significatif dans les préférences d'investissement parmi les Néo-Zélandais. Beaucoup d'entre eux préfèrent soudainement les cryptocurrences à l'immobilier. Le sondage, réalisé par l'échange numérique Easy Crypto, souligne que près de 20% des Néo-Zélandais possèdent des cryptocurrences, dépassant la possession de biens immobiliers d'investissement. Les résultats de l'étude indiquent un intérêt croissant pour les actifs numériques parmi les Kiwis. Environ 70% des répondants ont cité le potentiel de rendements élevés comme principale raison de leur investissement dans les cryptocurrences. Ainsi, l'attrait traditionnel de l'immobilier, longtemps considéré comme un investissement stable et lucratif, a disparu. Natalie Brunell, PDG d'Easy Crypto, a noté l'adoption rapide des actifs numériques en Nouvelle-Zélande. Elle a souligné que cette tendance reflète un mouvement global plus large vers la finance décentralisée et les monnaies numériques. Les résultats du sondage ont également montré que la majorité des investisseurs en crypto ont moins de 45 ans. Alors que les personnes plus âgées tendent encore à investir dans l'immobilier, les jeunes générations ont embrassé l'idée des cryptocurrences en entier. L'étude a trouvé que l'immobilier ne détient plus la position dominante qu'il occupait autrefois. Étonnamment, seulement 15% des répondants ont indiqué l'immobilier comme principal véhicule d'investissement. C'est assez facile à expliquer. La crypto reste une sorte de Far West, tandis que les prix de l'immobilier et les règlements de prêt plus stricts rendent l'immobilier moins accessible aux jeunes investisseurs. De plus, le sondage a mis en lumière que la nature volatile des cryptocurrences ne dissuade pas les investisseurs néo-zélandais. Environ 60% des répondants ont exprimé leur confiance dans la valeur à long terme des actifs numériques malgré les fluctuations du marché. En d'autres termes, les sentiments haussiers et baissiers sur le Bitcoin ne font pas du tout fuir les gens. Probablement, parce que de plus en plus de gens tendent à croire que les cryptocurrences continueront à prendre de la valeur avec l'acceptation grand public. Mais il y a une autre découverte assez étonnante dans l'étude. Plus de 40% des Néo-Zélandais qui détiennent des cryptos détiennent également d'autres formes d'actifs numériques. Comme les NFTs et les jetons DeFi. Donc il ne s'agit pas des "suspects habituels" comme Bitcoin ou Ether. Même les investisseurs novices essaient de diversifier leurs actifs pour répartir le risque et capitaliser sur diverses opportunités de croissance au sein de l'espace des actifs numériques.