Kalshi a annoncé vendredi qu’elle intégrera ses marchés de prédiction réglementés par la CFTC à Phantom, un portefeuille de cryptomonnaies comptant plus de 20 millions d’utilisateurs. Ce partenariat permet aux utilisateurs de Phantom de négocier des contrats d’événements sur des résultats politiques, économiques, sportifs et culturels directement depuis leurs portefeuilles, sans créer de comptes Kalshi séparés.
Ce qui s’est passé : intégration au portefeuille
Le PDG de Kalshi, Tarek Mansour, a déclaré que cette intégration ouvre « un nouveau canal majeur de croissance en apportant nos marchés à des millions d’utilisateurs crypto-natifs qui souhaitent exprimer leurs opinions sur des événements du monde réel ».
Les utilisateurs peuvent ouvrir des positions en utilisant les actifs déjà pris en charge dans le portefeuille, y compris les jetons basés sur Solana et le stablecoin CASH de Phantom.
Le PDG de Phantom, Brandon Millman, a expliqué que l’entreprise avait conçu son portefeuille « pour rendre la crypto intuitive pour tout le monde, et nous apportons maintenant cette même simplicité aux marchés de prédiction ».
L’intégration place les marchés de Kalshi aux côtés d’autres outils financiers dans une interface que les utilisateurs connaissent déjà et utilisent régulièrement.
À lire aussi : Ukraine, Nigeria And Vietnam Show Strongest Necessity-Driven Crypto Growth, Bybit Report Shows
Pourquoi c’est important : la concurrence sur le marché
L’accord positionne Kalshi pour concurrencer plus directement Polymarket, qui a commencé ce mois-ci à déployer une application spécifique aux États-Unis pour les utilisateurs sur liste d’attente après l’aval de la CFTC.
Kalshi dispose désormais d’un accès de distribution au même environnement crypto-natif dans lequel Polymarket a construit une grande partie de sa base d’utilisateurs.
Les défis juridiques continuent de se multiplier dans plusieurs États. Le Massachusetts a demandé le 9 décembre à un juge d’émettre une injonction empêchant Kalshi de proposer des contrats d’événements sportifs dans l’État, l’assistante procureure générale Louisa Castrucci faisant valoir que « un pari sportif, quel que soit le nom qu’on lui donne, reste un pari sportif ».
En novembre, un juge du Nevada a statué que Kalshi devait se conformer aux règles locales sur les jeux, rejetant l’argument selon lequel la réglementation fédérale sur les produits dérivés de matières premières primerait sur l’application de la loi par l’État.
L’Ohio et le New Jersey se sont appuyés sur la décision du Nevada pour soutenir que les contrats d’événements sportifs doivent être considérés comme des paris sportifs au regard de leur droit interne.
Kalshi fait également face à un recours collectif alléguant que les utilisateurs pariaient en réalité contre la « maison » plutôt que de participer à un marché neutre.
À lire ensuite : Bitcoin Falls Below $90,000 As Bart Simpson Pattern Emerges Again

